Bulletin N° 13

MARS 2006

COMMISSION VERITE

8 mars 2006

Ce jour-là 32 membres toulousains de l'association, bravant deux nuits consécutives en bus et une journée dehors sous la pluie, se retrouvaient à Paris.

Le matin, brève visite impromptue chez Philippe Douste-Blazy au ministère des Affaires Etrangères; le ministre partant pour le Conseil, son chef de cabinet nous reçoit (à la porte) et nous lui remettons une lettre pour son patron.

A midi, Serge Biechlin nous accueille pour déjeuner, chez Grande Paroisse.

L'après-midi, ministère de la Justice place Vendôme. Renforcés par 3 « parisiens », nous déployons les calicots et défilons « à l'américaine » avec les pancartes illustrant nos exigences. Arrivée des 6 députés 31 – une heure d'entretien avec le Garde des Sceaux, Pascal Clément - et leur déclaration à la sortie :  « Enquête sur le point d'être close, sauf demandes nouvelles des parties ! » . Donc confirmation au plus haut niveau des déclarations 2005 du procureur de la République de Toulouse….

Le lendemain réaction publique du Parquet de Toulouse:  « Le Ministre va un peu vite en besogne ! »

Ce cafouillage public est symptomatique de l'état de l'enquête !

21 mars 2006

Conférence d'information, ouverte au public, précédée d'une distribution de tracts interpellant le juge d'instruction.

1 ère partie, Pierre Clarenne et « La ferrorésonance série ». Dur, pour les non-électriciens ! Mais ce qu'il en ressort est lumineux pour tous: s'appuyant sur un incident de ce type vécu au Koweit et sur les données du rapport d'expertise électrique (dont photos du poste Ramier de SNPE), l'intervenant est convaincant sur l'explication possible des phénomènes précurseurs et de l'explosion du 221 !

2 ème partie, Daniel Depris et le « rayonnement électromagnétique ». Sans connivence aucune avec P. Clarenne, l'intervenant penche pour un «  accident électrique » et écarte, arguments techniques à l'appui, la possibilité d'un rayonnement électromagnétique de puissance comme source de la catastrophe.

* Conclusion : la piste électrique a été hâtivement « fermée » par les experts judiciaires.

P. Clarenne avait de lui-même contacté le juge d'instruction pour lui présenter son explication, en vain.

L'association a fait de son côté une demande d'acte pour qu'il soit officiellement entendu; pas d'effet pour l'instant !

Il apparaît que sous réserve de vérifications techniques complémentaires, l'explication de la catastrophe pourrait bien passer par ce phénomène de ferrorésonance série, provoqué par les désordres dans le poste Ramier, eux-mêmes entraînés par un fort ébranlement de ce poste. Une étape serait franchie. Il resterait à déterminer l'origine de l'ébranlement du poste et on pense évidemment à la 1 ère explosion…

Et maintenant ?

L'épreuve de vérité arrive pour le juge d'instruction.

Il aurait pu et dû depuis longtemps récuser le « chef » des experts, M. Van Schendel, qui influence l'enquête et l'ensemble des expertises depuis le début. La manipulation que ce dernier a organisée apparaît désormais au grand jour et particulièrement dans le dernier rapport sur la détonique (rapport Bergues). C'est cette manipulation que nous dénoncerons, preuves à l'appui, en présentant au public l'ensemble du dossier d'instruction judiciaire lors d'une conférence de presse, dès que le rapport final (attendu dans les semaines à venir) sera déposé.

M. Bouchardy

Rapporteur commission Vérité

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