La Ramée

 

Le tour de La Ramée dans le vent

Le parcours n'est pas très long (7,2 km) et pratiquement complètement à plat, le GO avait peut-être une prémonition, en choisissant cette balade facile, compte-tenu de son état de santé un peu précaire depuis la rando de la semaine dernière.

Nous avons suivi le petit ruisseau complètement à sec puis, après un passage dans le bois pour être abrités du vent, nous sommes passés au dessus du canal de Saint-Martory qui est à sec comme tous les ans au mois de mars pour contrôles et maintenance, il sera remis en eau le 1er avril pour accueillir le célèbre poisson, c'est du moins ce que prétend notre GO. Après avoir longé le golf, nous avons suivi le bord du grand lac où le vent donnait toute sa puissance au grand bonheur de quelques amateurs de sport nautique, nous pauvres marcheurs nous avons apprécié de revenir à la protection du bois et d'avoir une courte démonstration de modélisme automobile juste avant d'arriver au parking où le GO un peu fatigué fut fort heureux de retrouver un grand modèle pour rejoindre ses pénates dans un confort absolu.

Daniel

P.S. En plus de ce magnifique compte-rendu, je ne résiste pas à ajouter quelques infos concernant le Canal de Saint-Martory glanées bien évidemment sur internet :

Le Canal de Saint-Martory a été construit initialement à des fins agricoles entre 1866 et 1876. D’une longueur de 71 km, il comprend une prise d’eau unique sur la Garonne. Grâce au développement d’un important réseau secondaire (330 km), il constitue aujourd’hui un véritable système hydraulique approvisionnant en eau un secteur situé en rive gauche de la Garonne depuis Saint-Martory jusqu’à Toulouse. L’eau fournie est actuellement destinée à :

– l’irrigation (10 000 ha),
– la production d’eau potable (5 usines à Tournefeuille, Roques sur Garonne, Lherm, Le Fousseret et Cazères pour près de 200 000 habitants),
– le soutien d’étiage, le soutien d'étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d'eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements des rivières Louge et Touch,
mais aussi :
– la sécurité incendie industrielle (Boussens, Portet sur Garonne et Toulouse),
– l’alimentation de lacs d’agrément (Toulouse Reynerie, Tournefeuille La Ramée, Fonsorbes, Plaisance du Touch, Peyssies …)
et la production d’électricité équivalent aux besoins d’environ 4 400 foyers.