Rédaction

C'est jeudi, il ne pleut pas, et nous sommes à Arbas.

Arbas: le gouffre de la Henne Morte, découvert et exploré en 1943 ( un excellent cru !!! ) par Pierre Loubens, Norbert Casteret, Joseph Delteil , les parapentes, les restaurants, tout le monde ( ou presque ) connaît Arbas. Nous y étions aussi ce jeudi, pour un circuit inédit, et en surface. Une des particularités de ce circuit, est une petite route qui permet d'accéder en voiture quasiment au point culminant de la rando, ce qui a permis à certains d'éviter la fatigue de la montée tout en profitant de la majorité du trajet avec le groupe. La montée, en pente très régulière mais assez forte, dans un chemin en calade, tout en sous bois, nous a réchauffés, la température de l'air à 13 degrés un peu juste pour stationner était idéale pour l'effort. Une jonchée de girolles nous a arrêtés le temps de les cueillir. A l'arrivée au village de la Baderque, l'horizon s'est dégagé, mais pas le ciel qui était toujours aussi couvert et frais. Après nous être désaltérés, nous avons continué notre marche pour accéder au vrai point culminant, sans pour autant avoir une perspective sur la montagne. Le plus difficile à cet instant là fut de se déterminer sur le lieu de notre pique-nique, trop étroit, trop mouillé, trop d'herbe, trop de boue, pas de soleil, pas de quoi s'asseoir, pas joli, un compromis fut cependant conclu, près d'une bâtisse en ruine apparaissant à peine sous l'invasion de la végétation, et un muret bienvenu quoique couvert de mousse mouillée, a permis à certains de s'asseoir. Avant de commencer nos salades composées, saucissons, et camemberts, une âme généreuse nous a offert l'apéritif, une "sangria améliorée"... pour le goût, c'est sûr elle était délicieuse, mais l'amélioration portait également sur l'inhibition des dégustateurs, et là ce fut un très bon moment de délire pour tous, ajoutez à ça une bouteille de Tarani rouge, hissée par une autre âme charitable, et nous étions prêts pour la descente ( du sentier, pas du vin, il était déjà bu ). Un sentier rocheux, et très glissant nous attendait, mais, miracle, tout le monde est arrivé en bas et entier. Un petit détour ( en voiture ) vers une pépinière de bonsaï, hélas fermée, et nous avons rejoint un salon de thé à Cazères où une crêpe accompagnée de jus de fruits , thé, ou bière artisanale, nous a été servie pour clôturer la saison des randos.

A la saison prochaine, pour d'autres aventures !!!

J.R.

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