08/08/2006

COMMUNIQUE DE L'ASSOCIATION

«  AZF � MEMOIRE ET SOLIDARITE »

Le rapport d'expertise final en date du 11 mai 2006, concernant l'enquête sur la catastrophe AZF à été versé au dossier d'instruction . Il a donné lieu le 16 mai 2006 à une information aux parties civile. Un délai de deux mois a été fixé par les juges d'Instruction afin que puissent leur être présentées toutes observations ou formulées d'éventuelles demandes d'actes.

Dans ce trop bref délai, l'association des salariés « AZF � Mémoire et solidarité » a pris connaissance de ce volumineux document et rédigé un texte d'observations en formulant un certain nombre de demandes auprès des Juges d'Instruction.

Parmi ces commentaires, il a déjà été constaté que le scénario retenu par les experts judiciaires a considérablement évolué jusqu'à en être profondément modifié. A défaut de se confondre avec l'explication de la catastrophe il peut constituer une hypothèse, une possibilité, mais ne peut certainement pas permettre d'exclure d'autres explications. En réalité, il est présenté par les experts comme un postulat et ne peut donc se substituer à l'indispensable explication que l'association exige concernant les origines de la catastrophe du 21 septembre 2001. Cette démarche des experts conduit de nombreux de salariés à penser que des priorités auraient été fixées à l'enquête.

En cet état, l'Association AZF � MEMOIRE ET SOLIDARITE ne peut accepter les conclusions finales du rapport des experts dès lors que des explications argumentées ne lui sont toujours pas données s'agissant notamment des phénomènes acoustiques consécutifs à l'explosion ou aux explosions, des phénomènes précurseurs ou encore de la présence d'aéronefs survolant ou à proximité du site industriel lors de la catastrophe.

L'association s'étonne enfin que d'autres hypothèses telles la présence d'un nuage de gaz au nord du site, présence évoqué par des témoins, voire même un acte de malveillance ou encore un attentat n'aient pas provoqué des investigations aussi approfondies que celles relatives à l'hypothèse de l'accident industriel chimique.

Dans ces conditions, au-delà des commentaires qu'elle estimait devoir faire concernant cette nouvelle étape de l'enquête, l'association reste déterminée à poursuivre son engagement dans le seul souci de justice et de vérité.

Toulouse, le 17 juillet 2006

16/05/06

COMMUNIQUE

Le collège d'experts désigné dés le 28 septembre 2001 par les magistrats chargés d'instruire le dossier de la catastrophe du 21 septembre 2001 vient enfin de déposer son rapport d'expertise final.

Pour le moins, ce document était attendu. En effet, depuis maintenant plus de 4 ans et demi les victimes de cette catastrophe et les habitants de notre ville attendent de connaître la Vérité.

Alors que ses conclusions viennent d'être portées à la connaissance des parties civiles, ce rapport a fait l'objet d'une communication à leur intention.

A l'issue de cette réunion il semble qu'après bien des suppositions, certaines ayant entraîné jusqu'à la mise en examen de 13 personnes, l'hypothèse aujourd'hui retenu par les experts pour expliquer la détonation du produit déclassé et stocké dans le bâtiment 221 reposerait sur un mélange incompatible et accidentel d'ammonitrate avec des produits chlorés provenant d'un autre secteur de l'usine. C'est le nouveau scénario qu'aujourd'hui on nous propose. Celui qu'après d'autres on nous présente comme étant l'indiscutable explication de la catastrophe.

De la même manière, des réponses insatisfaisantes sont apportées aux questions que nous n'avons cessé de poser depuis plusieurs mois et qui ont été trop longtemps curieusement ignorées. Elles ont notamment trait à la double explosion, à la présence d'aéronefs sur le site à l'heure de la catastrophe, aux perturbations électriques constatées avant. A ce jour, aucune explication sérieuse n'est apportée aux observations faites à travers les témoignages de plusieurs centaines de toulousains. Ce qu'ils ont vu, entendu ou ressenti semble ainsi délibérément ignoré.

Ainsi, avec le sérieux et l'esprit de responsabilité qui doivent être la préoccupation de toute partie civile, l'association procèdera à l'examen minutieux de l'intégralité du rapport et de ses annexes. Elle mettra ainsi à profit le délai que le juge d'instruction vient de notifier afin de mener toutes les actions qui, dans le respect des règles judiciaires, lui permettront d'apporter sa contribution à cette démarche de justice et de vérité

Association AZF Mémoire et solidarité

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AU SUJET DU SITE DE L'ASSOCIATION

Lors des différentes interventions qui ont jalonné la dernière assemblée générale le problème de son site a été abordé.

Il a été souligné en particulier sa fréquentation jusqu'ici médiocre et la lenteur de ses mises à jour.

Afin d'en améliorer le rôle et de le rendre plus attractif plusieurs dispositions ont été prises.

Une information rappelant son existence, son utilité et son adresse sera adressée aux adhérents.

Les mises à jour seront beaucoup plus régulières et plus « en prise » avec l'actualité.

La participation au « forum » sera encouragée par la mise en ligne d'informations ponctuelles qui pourront être commentées. Concernant la recherche de la vérité l'échange en particulier entre adhérents sera favorisé.

En attendant nous vous invitons à faire connaître l'adresse de notre site et nous vous invitons à la mettre en bonne place dans vos « favoris » :

http://www.azf-memoireetsolidarite.com

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