Bulletins
Bulletin N° 7
Septembre 2004

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COMMISSION «  VERITE  »

UN COUP DE BOUTOIR…..

On évoquera pour mémoire le rapport d'étape des "experts" judiciaires remis au juge fin août, qui n'est qu'un "copier/coller" des précédents, en résumé …." une seule explosion provoquée par l'apport accidentel de DCCNa dans le bâtiment 221 …". Le rapport écarte les autres pistes, mais curieusement il présente la piste "du chlore" au conditionnel. En clair ils n'ont rien prouvé et pour cause !

Plus sérieusement, le dossier s'enrichit régulièrement de nouveaux éléments, grâce au travail persévérant du juge et à l'apport incessant des investigateurs de toutes origines dont le nombre s'accroît au fil des mois.

Il apparaît de plus en plus clairement aujourd'hui que:

•  Il y aurait eu au moins deux panaches/explosions, séparés de plusieurs secondes, sur le pôle chimique

•  Il y aurait eu un "événement lourd" à la SNPE avant l'explosion du bâtiment 221

•  La compréhension du processus passerait par l'explication des "phénomènes électromagnétiques" précurseurs, de grande puissance

•  Des aéronefs "clandestins" auraient été sur zone au moment de la catastrophe

- D'autres investigateurs n'écartent toujours pas la piste de la malveillance.

Le juge n'a pas le droit de "communiquer " sur le dossier, contrairement au procureur; il ne peut donc exprimer publiquement son point de vue, mais nous avons toutes les raisons de penser qu'il est très proche de l'exposé ci-dessus.

Face au trio "Procureur, SRPJ, Dépêche" , qui depuis le 24 septembre 2001 ne cesse de matraquer l'opinion avec la thèse officielle de l'accident d'exploitation, de nouvelles voix se font entendre : une pétition signée par plusieurs centaines de personnalités et d'universitaires, la plupart toulousains, ont demandé une audience au Président de la République et au Garde des Sceaux pour la leur présenter. Ils expriment leur scepticisme vis à vis de la thèse officielle et demandent aux autorités d'accélérer les investigations. Cette pétition a eu un bon écho médiatique. On ne peut évidemment que se féliciter de ce "réveil" des Toulousains, quoique tardif.

La Commission Vérité, pour sa part, met la dernière main au dossier des aéronefs. Dossier conséquent établi à partir d'une soixantaine de témoignages et d'enregistrements audio, vidéo et radar. Des contacts ont été pris avec les autorités pour leur signifier que nous "savions", preuves à l'appui et leur demander d'ouvrir, sans tarder désormais, leurs dossiers sur le 21 septembre au juge d'instruction. Si nous étions éconduits, ce serait les médias qui se chargeraient de rendre public ce dossier.

Autre dossier "sur la table" : des essais sismiques, diligentés par le juge d'instruction se sont déroulés en août et septembre sur le pôle chimique et les environs. Il est difficile de connaître les objectifs de ces essais, mais on peut espérer, compte tenu des importants moyens mis en œuvre qu'ils apporteront des éclaircissements au dossier.

Des éléments importants du dossier sont désormais acquis. Pour progresser de façon décisive Il est indispensable aujourd'hui, après 3 années de dissimulation et de désinformation, de porter un coup de boutoir aux imposteurs. Etant désormais partie civile, nous allons demander officiellement au juge d'instruction de lever les deux mises en examen qui demeurent, ce qui confirmera l'abandon de la piste "chlore" et d'autre part d'enquêter chez ceux, qui manifestement n'ont pas tout dit !

Le juge a suffisamment d'éléments aujourd'hui pour justifier ces actions; il peut et doit à notre sens le faire s'il veut faire apparaître la Vérité et éviter l'enlisement du dossier.

Le rapporteur

Michel Bouchardy

N.B.- Dans le cadre de ses rencontres régulières avec les différents investigateurs, une réunion officielle entre La commission Vérité et la CEI (Commission d'Enquête Interne de Grande Paroisse) est prévue prochainement.

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